Florence Desnouveaux conte & Ruth Unger fait sonner sa viole de gambe et sa flûte baroque.
Une vieille dame habite dans une maison perchée sur un immeuble.Un jour de grand vent, un gros oeuf rouge atterrit dans son pot de fleur. Voilà petite Bouille en action ! La vieille dame va de surprise en surprise. Gare à celles et ceux que Bouille rencontrera ! Miam. Miam.
Avant le spectacle on se prépare ensemble : pique-nique imaginaire pour tous ! Ruth et Florence invitent le public autour de grandes nappes à carreaux rouges et blancs, sur lesquelles Ruth a dessiné des assiettes pleines d’objets à déguster. C’est le moment du partage imaginaire en avalant vélos, immeubles, autos, arbres, armoires… et toutes sortes d’objets du quotidien. Quoi de tel pour se familiariser au spectacle vivant !
Pensé comme le premier spectacle pour petites et grandes personnes, le public fait doucement partie intégrante de la représentation. Il est installé de chaque côté de l’espace scénique, en bi-frontal, comme une rue habitée de chaque côté. C’est une affaire de voisinage. Les tableaux sont rythmés par une phrase rituelle d’ouverture et de fermeture : C’est comme ça !
« Nous avons co-construit le spectacle avec les enfants, en suivant leurs rythmes et les mouvements d’écoute qu’ils nous proposaient. l’histoire se déroule en séquences, ou tableaux qui rassemblent l’écoute collective puis la relâche : C’est comme ça ! Le thème de l’appétit insatiable à émerger avec les enfants : ils ont une curiosité absolue du monde et d’eux-mêmes. Ils explorent à plein temps, sans aucun a priori. Tout va à a bouche pour découvrir notre monde. Voilà comment le personnage de Bouille est né. Bouille chamboule la solitude et la tristesse des habitants d’un immeuble désolé. Bouille les avale d’un coup puis les remet au monde pour répandre la fête dans la rue.
Coproduction de La compagnie des épices et de La Maison du Conte de Chevilly-Larue, en collaboration avec le Centre culturel de Chevilly-Larue.
Photos Festival Le Grand Dire@Philippe Stisi